Pocket Champs

Dernier-né du studio parisien Madbox (au moment où j’écris ces lignes), que nous connaissons déjà avec sausage flip, Pocket Champs est ce que je pourrais qualifier de « jeu d’écurie », qui ne manquera pas de vous rappeler Fall Guys.

L’école des Champions

Le principe est simple. Vous avez votre petite championne (ou petit champion hein, on s’en tamponne), que vous allez faire participer à des courses dont vous connaissez à l’avance la particularité. Pour chacune d’entre elles, vous pourrez choisir un équipement qui permettra de booster votre poulain. Par exemple, s’il y a des plans d’eau sur le parcours, vous voudrez peut-être équiper votre champion de palmes pour qu’il nage plus vite, ou carrément le faire grimper sur une planche à voile ou un espadon (enfin, je crois) scooter des mers. Certains sont recommandés, mais libre à vous de faire votre propre choix éclairé (ou pas, je vous connais).

Il y a une certaine variété dans ces équipements, mais il vous faudra les débloquer par divers moyens : en regardant des pubs, en les gagnant en remportant des courses, dans des coffres ou en les achetant directement à la boutique (avec de l’or ou des gemmes).

Au coeur de la tempête supercellulaire

Le modèle de Pocket Champs ressemble beaucoup à celui de Clash Royale (dont le jeu s’inspire énormément dans son interface). Vous remportez des courses ? Vous gagnez des couronnes. Une défaite ? On vous enlève vos couronnes (proportionnellement à votre position dans le deuxième tiers). Comme dans le jeu de Supercell, vous aurez aussi la possibilité d’améliorer vos cartes (votre équipement). Ainsi, les gains de performance son plus important lors les courses.

Vous retrouverez également des évènements temporaires, parfois avec un classement, lui aussi temporaire, qui vous permettront d’obtenir des récompenses. Des équipements, de l’or, des gemmes ou encore de coffres… Pour y participer, il vous faudra des tickets que vous obtiendrez avec le temps, en regardant des pubs, ou contre des gemmes.

Le pouvoir absolu

Avant de finir, il y a une dernière petite chose intéressante à aborder pour votre champion·ne: les points de puissance. De base, le loustic dispose de points de compétence qui ne dépendent pas des cartes que vous allez équiper. Il y en a quatre qui correspondent à la course, la nage, l’escalade et le vol. Ces différents points, dont la somme est votre score de puissance, sont améliorables grâce à des packs d’entraînement. Pour chacun d’eux (vous pouvez également en gagner individuellement en regardant des pubs ou en gagnant des courses). Ces packs d’entraînement mettent un certain temps à s’ouvrir, trois heures pour les basiques. Vous pourrez réduire légèrement le compte à rebours en dépensant quelques gemmes, ou, en regardant une pub (encore).

Bon, je pourrais encore passer un peu de temps à détailler un peu plus, mais vous avez compris le principal. Madbox se rémunère soit avec les pubs (qui sont – trop – nombreuses), soit avec les packs de la boutique.

Imité, jamais égalé

D’ailleurs, c’est rigolo, parce que beaucoup de jeux ont calqués ouvertement, ou presque, leur fonctionnement sur celui de jeux Supercell. Or, ceux qui s’en inspirent vont rarement jusqu’au bout en ce qui concerne les pubs. Parce que l’entreprise finlandaise propose des achats in-app uniquement, les autres choisissent un modèle publicitaire en complément. Ce qui est rarement réussi. Parce qu’en plus des nombreuses incitations à passer à la caisse, le joueur est également très dérangé par des pubs trop fréquentes.

Il en reste que, même s’il a ses défauts, Pocket Champs est un jeu auquel il est agréable de jouer. Ce qui selon moi y participe grandement, c’est son gameplay ultra accessible. Vous allez dans une course, vous choisissez votre équipement, vous lancez la partie et c’est tout. Vous n’avez plus qu’à regarder le déroulement de la course et à beugler pour encourager votre athlète. La petite caméra intégrée qui filme la course vous permettra de la suivre comme si vous regardiez une course hippique au PMU à côté de chez vous.
Si les courses peuvent avoir l’air un peu redondantes, toujours est-il que vous pourrez lancer une partie par-ci par-là, vu qu’elles ne durent qu’une trentaine de secondes environ. Cela étant dit, je reste songeur sur la façon dont le studio va essayer de conserver ses joueurs, puisque j’ai quand même l’impression que l’intérêt sera vite limité si Pocket Champs reste dans l’état actuel, sans rien proposer de nouveau (et diminuez les pubs par pitié).

Pocket Champs

Genre: Arcade
Développeurs : Madbox (France)
Langue: Français
Plateformes : Android – iOS
Prix: Gratuit + achats in app

 

brounch