TerraGenesis

En gros, TerraGenesis, c’est Ogame. Bon ok non, c’est pas Ogame, à part que ça se passe dans l’espace. Mais je parlerai plus tard de l’aspect qui m’a fait penser à Ogame en particulier.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais j’avais testé Greening 2, un jeu de terraformation franchement pas terrible. Suite à ça, un lecteur de feue la newsletter, que je remercie vivement, m’a conseillé le jeu dont il est sujet ici. TerraGenesis donc, comme c’est insinué dans le nom, est lui aussi un jeu de terraformation, mais beaucoup mieux gaulé. La comparaison s’arrête là.

La vie trouve toujours un chemin

Le principe du jeu : vous arrivez sur une planète impropre à la vie humaine, végétale et animale. Vous allez devoir en modifier les caractéristiques pour la rendre habitable. Tout ceci afin d’y faire prospérer une nouvelle colonie. Vous commencez donc sur la planète Mars et une faction imposée (parmi 4 disponibles au total). Pour atteindre votre objectif, il va vous falloir influer sur tout l’écosystème pour créer une atmosphère accueillante. Par exemple le niveau d’oxygène, la pression atmosphérique, le niveau d’eau sous forme liquide, la température ainsi que la biomasse.

Pour ce faire, vous aurez besoin de brouzoufs, évidemment. Parce que hélas, on ne vient pas avec ses gros sabots dans un nouveau monde sans apporter le capitalisme avec soi, pour se faire un peu de pèze (nécessaire pour débloquer et construire de nouveaux bâtiments). Mr. Musk en sait quelque chose.

Et juste là, un petit palladium

Ce que je voulais dire donc, c’est que vous devrez choisir certains endroits pour implanter des avant-postes, puis des mines, pour y chercher des métaux précieux tel que le carbone, le fer, l’argent, le palladium et le rhodium. Les deux derniers sont peu connus, mais ils existent et ils servent surtout dans l’automobile, l’électronique et parfois en joaillerie. Mais surtout, ils coûtent une petite blinde. L’emplacement de ces mines est primordial puisqu’il détermine un rendement par minute.

Le jeu est relativement simple à prendre en main, grâce à un bref tuto en démarrant votre aventure sur mars. Une gentille dame vous expliquera comment créer votre première ville (en mettant vos habitants dans des bulles, histoire qu’ils puissent vivre comme des hamsters), votre première mine, etc.

J’suis pas venu ici pour souffrir ok ?

Bon, si TerraGenesis est un titre prenant, c’est aussi son plus gros point noir selon moi. Il est TROP prenant, dans le sens chronophage du terme. Ce qui m’a fait arrêter de jouer, c’est que le monde continue de tourner quand on ne joue pas. Malgré tout, j’y ai quand même passé une bonne vingtaine d’heures.

Certains d’entre vous me diront que c’est normal, et peut-être bien que vous avez raison. N’empêche que, ça devient gênant quand un jeu vous force à revenir, parce que vous ne voulez pas que des choses terribles se passent. Vous en venez même à vous dire que merde, vous n’avez pas pensé à équilibrer le niveau d’oxygène de votre planète. Qu’à l’heure qu’il est, tous vos hamsters, tout juste sortis de leurs dômes, doivent être morts intoxiqués. Ce qui sera probablement vrai à un moment donné, et il vous faudra alors quasi tout recommencer…

Dis donc Jamy !

Si je vous présente avant tout un jeu, ce sera aussi l’occasion d’apprendre beaucoup de choses sur notre monde réel. En effet, tout au long de votre partie, vous aurez l’occasion d’apprendre des choses. Par exemple, vous apprendrez que la pression de la Terre est de 100 000 pascals et que le niveau d’oxygène de son atmosphère est de 21%. Que l’on risque la suffocation sans suffisamment d’oxygène, on risque aussi l’intoxication s’il y en a trop !

Voilà, ce n’est qu’un extrait, mais le jeu, d’après sa présentation, repose en partie sur de vraies données de la NASA. Les informations de ce genre ne manqueront pas de rendre le tout plus intéressant, et ludique.

Mais pour moi, ce qui est sans doute le truc que le jeu pousse le plus, et aussi le plus complexe (aussi le moins compréhensible), c’est l’onglet biosphère. Qui se débloque à partir de la seconde planète. Ici, il s’agira de développer des espèces, en partant des micro-organismes unicellulaires, jusqu’au grand mammifères marin, par exemple. Il faudra faire en sorte pour cela que ces différentes espèces s’apportent un certain soutien (pensez à la chaîne alimentaire). Vous irez jusqu’à choisir leurs gènes, pour créer des espèces résistantes à certains environnements extrêmes, qui se reproduisent rapidement ou non. Et plein d’autres choses.

Business is Business

Alors avant de conclure, un petit mot quand même sur son modèle économique. Comme tout bon f2p qui se respecte évidemment, la principale source de revenus reste la publicité. Elles se manifestent sous forme de transmissions qui sont interceptées. On vous raconte une brève histoire, et on vous dit ce que vous rapportera le visionnage de la pub. A savoir, des récompenses pour booster les revenus de vos mines, la population, ou des points genesis (PG). D’ailleurs, je ne les ai pas évoqués, mais les PG servent à accélérer les constructions ou la recherche par exemple.

À côté de ça, il y a un store où vous pourrez acheter des gouverneurs, des crédits (la monnaie du jeu) ou encore des PG. Sachez quand même que si vous appréciez le jeu, il existe un moyen de rallonger sa durée de vie. Vous pouvez acheter de nouvelles planètes dans l’onglet Mondes du store. Soit tout d’un coup (20€ environ), soit des packs comme les lunes d’Uranus par exemple, les planètes naines (entre 3 et 7€), ou des planètes à l’unité (0.99€). À ce propos, y’a quand même un item du store qui me paraît particulièrement cool, c’est le générateur de planètes aléatoires. Pour 8€, cela vous permet d’avoir un nombre infini de mondes jouables. Bon après, faut voir la qualité du truc hein. Mais si c’est bien, 8 balles, c’est une miette de pain.

Il est passé par ici, il repassera par là

En conclusion, TerraGenesis est un jeu hyper complet et bien fait, sur lequel vous n’aurez pas de mal à revenir. Pour peu que vous appréciez passer du temps sous pression (atmosphérique hahah très drôle), pour éviter une catastrophe.

Surtout que de temps en temps, des événements comme des séismes interviennent pour mettre toujours un peu plus le boxon. Malgré tout, vous pourrez profiter d’un jeu aux musiques reposantes et au contenu pédagogique.

Vous pourrez d’ailleurs retrouver la playlist sur Spotify ou un podcast hyper intéressant (Settle the stars, si vous compreniez la langue d’Homer Simpson). Ce dernier revient sur les différentes notions scientifiques du jeu pour casser des mythes, expliquer des phénomènes, etc. Je conseille !

TerraGenesis

Genre : Simulateur de terraformation
Développeurs : Edgeworks Ent. (USA)
Éditeurs : Tilting Point, Alexander Winn
Langue : français
Plateformes : iOS / Android
Prix : free-to-play

 

brounch